Le Chemin des Etoiles





(photos: nr1 Los Hitos Del Camino, nr2 Gnomo Design, nr3 CDT64-S.Claudon Photo Tourisme 64, nr4 France Culture, nr5 espace-evasion.fr)
Poussière, boue, soleil, pluie, C'est le Chemin de St-Jacques,
Des milliers de pèlerins, Et plus d'un million d'années
Pèlerin qui t'appelle?
Quelle est cette force jaillissant de tes obscurités qui t'attire?
Ni le chemin des étoiles, ni ces grandes cathédrales.
Ce n'est pas la bravoure navarraise, ni le vin de ceux de la Rioja,
Ni les bruits de mer des Galiciens, ni les champs castillans.
Pèlerin qui t'appelle?
Quelle est cette force jaillissant de tes obscurités qui t'attire?
Ni les gens du chemin, ni les coutumes rurales.
Ce n'est pas l'histoire et sa culture, ni le coq de la Cazalda,
Ni le palais de Gaudi, ni le château Ponferrada.
Tout cela je le vois au passage, et ce m'est une joie de tout voir,
Mais la voix qui, moi, m'appelle, je la ressens au plus profond.
La force qui, moi, me pousse,
La force qui, moi, m'attire,
Je ne sais même pas l'expliquer.
Seul, celui d'en haut le sait.
Des milliers de pèlerins, Et plus d'un million d'années
Pèlerin qui t'appelle?
Quelle est cette force jaillissant de tes obscurités qui t'attire?
Ni le chemin des étoiles, ni ces grandes cathédrales.
Ce n'est pas la bravoure navarraise, ni le vin de ceux de la Rioja,
Ni les bruits de mer des Galiciens, ni les champs castillans.
Pèlerin qui t'appelle?
Quelle est cette force jaillissant de tes obscurités qui t'attire?
Ni les gens du chemin, ni les coutumes rurales.
Ce n'est pas l'histoire et sa culture, ni le coq de la Cazalda,
Ni le palais de Gaudi, ni le château Ponferrada.
Tout cela je le vois au passage, et ce m'est une joie de tout voir,
Mais la voix qui, moi, m'appelle, je la ressens au plus profond.
La force qui, moi, me pousse,
La force qui, moi, m'attire,
Je ne sais même pas l'expliquer.
Seul, celui d'en haut le sait.
Poème attribué à Eugenio Garibay Banos
(Poème sur un mur au bord du chemin à Najera)
(Poème sur un mur au bord du chemin à Najera)
Par les soirs
bleus d’été, j’irai dans les sentiers,
Picoté par les blés, fouler l’herbe menue :
Rêveur, j’en sentirai la fraîcheur à mes pieds.
Je laisserai le vent baigner ma tête nue.
Je ne parlerai pas, je ne penserai rien:
Mais l'amour infini me montera dans l'âme,
Et j'irai loin, bien loin, comme un bohémien,
Par la Nature, -heureux comme avec une femme.
Picoté par les blés, fouler l’herbe menue :
Rêveur, j’en sentirai la fraîcheur à mes pieds.
Je laisserai le vent baigner ma tête nue.
Je ne parlerai pas, je ne penserai rien:
Mais l'amour infini me montera dans l'âme,
Et j'irai loin, bien loin, comme un bohémien,
Par la Nature, -heureux comme avec une femme.
Sensation (Arthur Rimbaud)
"... Marcher à son rythme afin d'être ouvert
à toutes les impressions et d'être disponible au paysage traversé
et dont on fait partie à chaque instant,
un peu à la façon du cours d'eau qui, lui aussi, avance.
En outre, ce n’est que dans le silence sans mots
que procure la marche solitaire que le randonneur
peut s’abandonner à cette ivresse des pas
qui commence par une sorte d’éblouissement
et de torpeur de l’esprit,
pour se terminer par une paix qui dépasse la raison…"
Voyage avec un âne dans les Cévennes (R.L. Stevenson)
à toutes les impressions et d'être disponible au paysage traversé
et dont on fait partie à chaque instant,
un peu à la façon du cours d'eau qui, lui aussi, avance.
En outre, ce n’est que dans le silence sans mots
que procure la marche solitaire que le randonneur
peut s’abandonner à cette ivresse des pas
qui commence par une sorte d’éblouissement
et de torpeur de l’esprit,
pour se terminer par une paix qui dépasse la raison…"
Voyage avec un âne dans les Cévennes (R.L. Stevenson)